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Un Autre Regard

La carte de l'Arcane Sans Nom du tarot, vue sous l'angle de la psychogénéalogie,

par Vincent Beckers

 

note : l'approche psychogénéalogique et transgénérationnelle des cartes du tarot, est une des spécificités et originalités du travail de Vincent Beckers. 

Cette page est un extrait du tarot psychologique.

Clique sur la couverture

pour en savoir plus.

 

13/ASN c’est une grande transformation. 


C’est un moment de récolte (tu as vu l’épi de blé en guise de colonne vertébrale ?).
Un moment de libération, aussi : on se débarrasse radicalement, totalement et définitivement de ce qu’on ne veut plus. On fait table rase du passé et on dresse un nouveau couvert.
On coupe les têtes de ceux qui nous ont empêché d’être qui nous devons être … pour devenir pleinement qui on est. 
Oups : c’est dit d’une drôle de façon. Je reformule : en 13/Arcane Sans Nom, on tranche les têtes couronnées de notre vie : père et mère. 
On coupe le cordon ombilical.

 
En 13/ASN, on coupe la corde de 12/Pendu. 
Ce qui nous liait ne nous retient plus. Fini les assuétudes,

fini les moments de rumination, les immobilismes. Libération !

Maintenant, il faut bien savoir que cette action,

pour salvatrice qu’elle est, n’en demeure pas moins lourde

à vivre énergétiquement. 
Douleur de femme qui accouche, dit un psaume. 
En 13/ASN on souffre dans son corps.

On va décristalliser des mémoires et libérer des émotions refoulées.

Cris de rage, de colère et de haine.

Hurlements libérateurs mais douloureux.

Etape incontournable.

Aucune libération ne peut se faire sans revivre

émotionnellement ce qui a causé le blocage. 
J’aimerais insister sur ce point.
J’ai déjà rencontré beaucoup de personnes qui,

au sortir d’une thérapie-divan, se disent en paix,

affirmant « avoir compris. »
Bien. Bravo. Mais ces personnes viennent quand même

en consultation tarot car « quelque chose » ne tourne pas

rond dans leur vie : joie, bonheur et félicité ne sont pas encore

au rendez-vous.
Et le tarot de pointer qu’il y a un cadavre dans le placard, au niveau d’un lien parental, par exemple.
Surprise et stupéfaction chez le consultant. Mais il sort de dix ans de thérapie pour régler ce problème ! 
-    Ce devrait être de l’histoire ancienne. Qu’est-ce qu’il vient encore remuer cette affaire, le tarot ?
-    Ben, comme le tarot, c’est toi, et que c’est toi qui tires les cartes … c’est que tu te dis que tout n’est pas encore réglé à ce niveau, répond le tarologue.
Rage chez le consultant. Il ne sait plus à quel saint se vouer pour couper le cordon.
C’est là que le message de 13/Arcane Sans Nom est le plus frappant.

 
Il signale que c’est dans le corps, dans le noir de nous-mêmes, tout au fond de notre subconscient que se cache la douleur non encore assimilée et/ou évacuée.
C’est l’émotion, liée aux événements traumatiques, qui repose encore. Et c’est elle qu’il faut aller réveiller. Pour s’en débarrasser. Mais pour cela, il faut d’abord la laisser rugir :  permettre aux cris de tristesse, incompréhension, rage et haine de libérer leur énergie. Alors seulement, on pourra être en paix.

Dans ce travail, il faut aussi tenir compte du regard que l’on portait sur l’événement à l’époque, en fonction de notre âge. 


En thérapie, on peut « sortir » une prise de conscience que oui, oui,

on avait un père quelque peu autoritaire, dont on recevait

quelque correction (sans doute méritée) de temps à autre. 
Et le travail thérapeutique de conclure que voilà une explication

plausible au rapport difficile que le patient entretient avec l’autorité, aujourd’hui. 
So what ? et alors ? 
Les émotions que le patient a ressenties lors des « corrections » infligées

par le père, où sont-elles prises en compte dans ce travail ?

Le ressenti de l’enfant qui se fait taper dessus, la douleur physique qu’il ressent,

la colère de ne pouvoir réagir, voire l’incompréhension face à ce qui lui arrive …

quand est-ce qu’elles seront prises en compte dans ce processus ?

Par une prise de conscience intellectuelle, avec un regard adulte et beaucoup de recul, dû à l’âge ?

Voire même avec de l’empathie pour le père en question ? Fausse route ! 

Ce qui a été ressenti au moment de la correction,
 c’est ça qu’il faut expurger pour être en paix avec l’événement.

Et ces émotions, ce sont celles d’un enfant. Non d’un adulte. Ce sont celles d’un enfant, seul, face à la douleur, la colère, la haine, l’incompréhension, l’injustice, … 
Et non les mots d’un thérapeute accompagnant un adulte vingt, trente ou quarante ans après les faits.

 


Le travail de libération

de mémoire cristallisée

se fait dans le corps,

par un revécu

des émotions de l’époque.

 

 

Celles qui n’ont pas pu être évacuées, montrées, ou encore ressenties (« et ne te mets à pleurer en plus, s’il te plaît ! »).
Ce travail se fait en se replaçant dans le contexte de l’époque, en se remettant à la place de l’enfant qu’on était alors. 
Pour revoir et revivre la situation avec les yeux de l’époque.

 

Le travail de 13/Arcane Sans Nom, c’est justement plonger tout au fond de nous, afin d’aller chercher ces émotions bloquées. Pour les libérer. Tel Hercule purgeant les écuries d’Augias : laisser la puanteur s’évacuer ! 
Qu’est-ce qu’on se sent bien après !

Ce travail ne peut s’effectuer seul. Il nécessite un guide à ses côtés. Et l’une ou l’autre technique adéquate.  A chacun de voir ce qui lui convient.
Mais, au risque de me répéter, ce n’est pas intellectuellement, dans le mental, qu’on libère les douleurs, ce n’est pas en versant quelques larmes sur un divan confortable qu’on guérit. C’est en allant chercher dans le corps, dans ses profondeurs, la charge émotive et sensorielle qui est liée à l’événement traumatique.
Il me reste maintenant à parler de ces personnes qui se disent que : « oui, oui, tout ça, c’est bien juste. Mais moi, je ne veux pas revivre tel ou tel moment pénible de ma vie. Je vis bien avec. Je me suis fais une raison. »
Réaction bien compréhensible et tout à fait justifiable quand on parle de mémoire aussi douloureuse qu’un inceste, une excision, des enfermements, des coups reçus régulièrement, des abus sexuels, que sais-je encore.
Ceci étant, tant que le corps reste attaché (12/Pendu) à la mémoire de ces événements, il n’y a pas de libération possible.
Pas de paix envisageable. 
Pas de 14/Tempérance pour vous regarder venir à lui.
J’ai dit, honorable lecteur !
 

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