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Un Autre Regard

Gilgamesh et Hercule : même combat !

par Vincent Beckers

Gilgamesh et Hercule
 
Similitudes entre le roi mésopotamien et le héros grec
 
Le texte qui suit est un extrait de mon livre.
 
 
Il existe bien des parallèles aux écrits d’Homère avec l’épopée de Gilgamesh

et entre Héraklès/Hercule et Gilgamesh.
Attardons-nous un peu sur ce dernier point.
 
« Hercule et Gilgamesh ont en commun d’avoir une ascendance à la fois divine et humaine. Les héros antiques sont d’abord des êtres intermédiaires entre les hommes et les dieux. Leurs exploits ne feront que révéler cette part divine qui est en eux et les rend supérieurs aux autres hommes. Car Gilgamesh et Hercule sont aussi parfaitement humains : arrogants, orgueilleux, colériques et, surtout, mortels.
C’est d’ailleurs ce qui fait le prix de leurs aventures : en recherchant l’immortalité, ils risquent la mort. En mourant glorieusement, ils deviendront immortels.
»[1]
 
On parlera d’eux.
Ils laisseront ainsi leur legs à l’humanité.
Parallèle avec une personne dite, en chemin, aujourd’hui ?
Bof !
Ben, pourquoi pas après tout ?
Hypothèse de travail.
 
Tant Hercule que Gilgamesh sont les chouchous de certains dieux … et les haïs, d’autres !
Fils d’une déesse et d’un roi pour l’un, fils d’un dieu et d’une mortelle pour l’autre.
Ces deux héros cultivent les superlatifs comme Usain Bolt, les médailles et les records.
Hercule et Gilgamesh sont les plus … forts, agiles, rapides, résistants, etc., etc.
Mais aussi les plus endurants, créatifs, aventureux.
La tête et l’esprit.
La tête et les jambes.
Mens sana in corpore sano ?
Ils n’en sont pas moins aussi cruels, ivrognes, bagarreurs et tyranniques.
Vramy ? Bé ![2]
Ni Gilgamesh, ni Hercule n’emploient d’artefact ou de magie. Dans des aventures où le merveilleux se dispute au fantastique, cela transparaît d’autant plus.
Lorsque des phénomènes inexplicables, magiques, interviennent, ils sont le fruit de l’intervention divine, les dieux s’amusant à intervenir, tels des adjuvants ou opposants à la quête du héros.
Héros qui, quant à lui, se contente de sa massue, de son arc et de ses flèches.
 
Ne vous en déplaise, chère madame, les femmes n’ont qu’un rôle subalterne, tant dans l’épopée de Gilgamesh, que dans les travaux herculéens.
Gilgamesh sera confronté à la femme d’Amour (la prostituée qui « humanisera » Enkidou), la cabaretière (qui lui fera faire son anamnèse) et la femme d’Utanaphistim (qui lui permettra, via son mari, d’accéder à la plante de jouvence). Toutes cependant, sont de gentes dames se limitant à un second rôle.
Quant à Hercule, mis à part Hippolyte, la reine des Amazones, il ne rencontre guère que des femmes réduites au statut de concubine du héros.
 
Pour rester dans le sujet, Hercule comme Gilgamesh, ne comptent pas leurs conquêtes sexuelles. Avec ou sans consentement des dames en question. Hum ! Et si les héros ne comptent pas, d’autres le font pour eux … On dénombre près de 90 femmes passées entre les bras (?) d’Hercule.
Quant à Gilgamesh, l’épopée précise qu’il s’octroie le droit de cuissage. C.Q.F.D.
 
 

 

 

 

 


 
 

 

 

 

 

 

 

 

Tout héros a un talon d’Achille.
Et c’est le cas de le dire, en parlant du héros grec !
Gilgamesh est tellement arrogant et orgueilleux, qu’il en oublie non seulement le respect de ses sujets, mais aussi celui dû aux dieux.
Hercule, par trop impulsif, tuera maints de ses amis : Chiron, son Maître ; son professeur de musique ; sa femme Mégara et ses enfants ! Excusez du peu !
 
Tout héros antique ressemble à un croisement entre Stallone et Schwarzenegger.
Des muscles, oui,  mais un Q.I., heu, comment dirais-je ? … dans la partie gauche de la courbe de Gauss.
Un sens inné de l’action et une énergie vitale hors du commun, inversement proportionnelles à leur capacité de réflexion.
Bref : des hommes d’action.
Ca passe ou ça casse. Et si casse, on répare et on … repart !
 
« Le verbe est l’élément de la phrase qui le caractérise le mieux. »[3]
 
Hercule, comme Gilgamesh, parviennent à faire ce que les humains ordinaires sont incapables : affronter et regarder les monstres en face.
Que ce soient le Taureau Céleste, dans l’épopée, ou celui de Crète, dans les Travaux.
Qu’il s’agisse d’Houmbaba pour Gilgamesh, ou l’Hydre de Lerne, pour Hercule.
Ces monstres sont bien sûr la métaphore de ce qui fait le plus peur à l’homme ordinaire. C’est-à-dire, toi, moi, nous.[4]
 
Hercule transgresse tous les interdits. C’est en partie pour cela qu’il sera banni de la cité.
C’est un hors-la-loi, au sens propre du terme.
Gilgamesh aussi, passe outre les comportements normaux. C’est un a-normal. Il est hors de la norme.
De plus, l’un comme l’autre ne tiennent jamais compte des conseils. Ni des dieux, ni de leurs proches.
Anarchistes dans l’âme ?
 
Comme tu le constates, le portrait-robot des deux héros se ressemble assez.
Transmission orale ?
Envie d'en savoir plus sur les parallèles et similitudes entre Hercule et Gilgamesh ? Ben, il y a mon livre ... C.Q.F.D. Sourire.

 
 

________________________________________
[1] ref.3, page 93
[2] sur le sens profond de cette expression en français du 11ème siècle, voir Vincent Beckers, Le tarot symbolique, page 20
[3] ref.3, page 98
[4] voir Vincent Beckers : Les 12 travaux d’Hercule, chemin de développement personnel et …quoi ? tu connais la suite ? Bingooo….
 

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